La MECA Bordeaux

Quatorze ans après son arrivée à la mairie de Bordeaux, Alain Juppé avait lancé en mars 2009 son nouveau projet urbain « Vers le grand Bordeaux 2030, une métropole durable ».

Avec des priorités élargies intégrant deux données nouvelles : le développement durable et une opération d’intérêt national, Bordeaux Euratlantique, Bordeaux se mettait en route vers une nouvelle étape durable, éonomique et solidaire, avec une forte tonalité culturelle, un projet urbain riche et complexe, qui allait durer 15 ans.

La priorité était de débloquer les grandes zones d’aménagement pour construire des logements et rattraper le retard notamment en logement social : l’une de ces zones est partie, les « Berges du lac ». L’autre, ce sont les Bassins à flots.
La CUB choisissait ainsi d’intervenir autrement, l’idée initiale d’une grande ZAC ayant été abandonnée, il fallait repartir non pas de zéro, mais avec une vision nouvelle.

L’objectif ? S’ouvrir d’avantage, attirer d’avantage de population, améliorer l’accessibilité et s’ouvrir à une dimension européenne tout en préservant la qualité de vie.

L’idée qu’il faut lutter contre l’étalement urbain pour éviter que les gens ne prennent leur voiture une heure le matin pour aller travailler dans la ville centre, est une idée phare pour Bordeaux : Elle inspire le Scot, le PLU et l’ensemble des opérations d’aménagement. Il faut créer le besoin ou l’envie de la ville, redonner envie de vivre en ville, d’où la baisse de la vacance dans le centre historique, d’où la fréquentation des quais qui sont redevenus un lieu de plaisir, de sport, de convivialité, de commerce. C’est la conception de densité qui est appliquée à la ville : densifier de manière humaine. Quelques cas feront exception : l’ilot Armagnac, par exemple, sera un ilot dense.

 

La MECA, nouveau lieu de vie et centre de tous les intérêts, s’intègre parfaitement dans ce nouveau projet urbain.